Posted by Nanda at 03st March 2018

L’échec, et alors ?

Il fut un temps où les choses ne se déroulaient point comme je le voulais. J’enchaînais entretien sur entretien sans grand succès. Puis un jour, j’ai pu avoir un entretien qui s’est avéré concluant dans une grande entreprise de la place. Malheureusement, pour diverses raisons, cela n’a pas abouti.

Alors que je voulais commencer à me lamenter, à murmurer contre Dieu, je suis tombée sur une merveilleuse histoire tirée du livre : « L’hippopotame dans le jardin : comment entendre la voix de Dieu au 21 e siècle » de James Ryle et Alain Bouffartigues. Cette histoire, que je souhaite partager avec vous, m’a remonté le moral et m’a fait énormément de bien. Elle a changé ma façon de penser, de voir les choses.

J’ai pu comprendre que lorsque tout ne se passe pas comme prévu, on a le choix entre passer son temps à se lamenter ou tirer les leçons de ce qu’on considère être un échec, se perfectionner et avancer. Winston Churchill pouvait le dire : « Le succès n’est pas final, l’échec n’est pas fatal : c’est le courage de continuer qui compte. ».

L’histoire nous parle d’un homme qui se lança dans les affaires. Il échoua dans la première tentative qu’il fit. Il s’essaya ensuite à la politique et, en l’espace d’un an seulement, il connut un échec-là. Il retourna dans les affaires pour y tenter de nouveau sa chance, mais il échoua encore une fois. Trois échecs en trois ans.

Après l’avoir fréquentée pendant quatre ans, il demanda à sa fiancée de l’épouser, mais elle refusa.

Quelque temps plus tard, une autre bien-aimée mourut. Il se débattit pendant les deux années suivantes et fit une dépression nerveuse. Ayant mis deux ans à s’en remettre, il tenta sa chance une fois de plus dans le monde de la politique et fut battu à l’élection pour le poste de Président de la Chambre des représentants.

Deux ans plus tard, il chercha à se faire désigner comme membre du collège électoral et fut à nouveau battu.

Trois ans après cet échec, il fut candidat à un siège au Congrès et fut battu. Il attendit encore cinq ans pour se présenter et fut battu. C’est à cette époque que son fils de quatre ans mourut.

Il resta un peu à l’écart pendant les sept années suivantes, puis se présenta une fois de plus à une fonction politique (au Sénat, cette fois-ci). À nouveau, il fut battu.

L’année suivante, il fut désigné par son parti pour être candidat au poste de vice-président des Etats-Unis, mais il fut battu avec son colistier aux élections législatives. Deux ans plus tard, il tenta à nouveau de se faire élire au Sénat, mais il fut battu. Enfin, encore deux ans plus tard, en 1860, Abraham Lincoln fut élu seizième président des USA!

24 Années d’échecs, dira-t-on. Moi, je dirais plutôt 24 années d’endurances.

Imaginez-vous un instant l’état d’esprit dans lequel se trouvait Abraham Lincoln. S’il avait abandonné, le monde entier ne l’aurait jamais connu. Ces échecs lui ont permis de se forger, de se préparer au prestigieux poste qui l’attendait. Nous savons tous ici, enfin pour ceux qui ont lu son histoire, qu’il a été l’un des plus grands présidents que les Etats-Unis ont pu avoir.

Arrêtons de nous lamenter quand surviennent les problèmes, les situations que nous trouvons difficiles. Reprenons plutôt la course, car : « Une grande carrière, de grands exploits se mesurent de nos jours au nombre des échecs. » Dixit Henri Jeanson. Le fait de ne pas réussir à un examen ou de ne pas obtenir ce qu’on désire ne doit pas nous empêcher d’atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés. Tout peut ne pas se passer comme prévu, et alors ?  Repose toi si tu veux mais n’abandonne jamais.

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